Alors que de nombreux guinéens attendent encore d’être situés sur toutes les tueries survenues lors des manifestations de rues dans le pays, 5 personnes accusées d’avoir perpétré une attaque contre le train minéralier de Fria, où des gendarmes ont été tués, viennent d’être arrêtées.

Cette démarche des autorités judiciaires, est très mal comprise par le président du conseil national des organisations de la société civile guinéenne (CNOSC), qui dénonce du “deux poids deux mesures”.

 

« Je suis très peiné parce que, lors du maintien de l’ordre des citoyens guinéens sont tués par balles, et que les coupables ne sont jamais présentés devant le peuple de Guinée. En toute honnêteté, c’est du deux poids deux mesures. La raison est simple, il y a des citoyens guinéens qui sont tués, est-ce que l’âme d’un citoyen est différente d’une autre âme? Tous les citoyens ont le même droit, que vous soyez autorités, forces de l’ordre(…) les âmes se valent devant Dieu et la loi. Chacun doit être situé sur ce qui s’est passé. Est ce que c’est les manifestants qui tirent ou ce sont les forces de l’ordre? Retrouver avec sérénité ceux qui ont tué les gendarmes et ne pas engager des procédures pour retrouver ceux qui tuent pendant les manifestations, là, l’État cesse d’être impartial. Il faut qu’on présente au peuple de Guinée les assassins des personnes tuées, lors de ces manifestations», a-t-il martelé au micro demosaiqueguinee.com.

Dansa Kourouma appelle donc les autorités guinéennes, à œuvrer à ce que les auteurs de tous ces crimes, soient traduits devant les juridictions compétentes.
<<La justice a tous les moyens techniques, pour pouvoir élucider cela>>, a-t-il estimé.

Lu sur mosaiqueguinee
Le 2 novembre 2020

Commentaires: 0