DÉCRYPTAGE - Malgré le déploiement de 5100 soldats français dans le pays, Paris n’a pas su anticiper l’effondrement du régime à Bamako.
«Barkhane» continue pour l’instant. Au lendemain du coup d’État qui a renversé le président malien Ibrahim Boubacar Keïta, l’état-major français, qui déploie 5100 hommes au Mali pour lutter contre les groupes terroristes au Sahel, assurait que «les opérations ne sont pas interrompues». Les combats se poursuivent, dit-on donc, pour ne pas laisser croire aux djihadistes qu’ils pourraient profiter de l’instabilité régnant à Bamako. Le souvenir de 2012 est dans les esprits. Le putsch qui avait renversé Amadou Toumani Touré avait accéléré l’offensive des terroristes filant vers la capitale. Huit ans plus tard, les forces armées maliennes ont retenu la leçon, assure une source suivant la situation sur place. Dans le nord du pays, elles n’ont pas baissé la garde même si, évidemment, l’incertitude plane.

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Le 20 août 2020

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