GREFFE - Les scientifiques cherchent des solutions pour lutter contre le manque d'organes humains disponibles pour des greffes...

La greffe d’organes est l’un des enjeux majeurs de la médecine. Mais le nombre d’organes humains disponibles est relativement limité.

>> A lire aussi : Naissance des premiers primates clonés avec la complexe technique de DollyPour pallier cela, des chercheurs américains ont intégré des cellules humaines dans des embryons de moutons, rapporte Mashable France.

22.600 Français en attente d’une greffe

L’objectif de cette expérimentation est de créer des organes transplantables aux humains. Le professeur américain Pablo Ross, en charge de l’expérience, a déclaré que les embryons créés avaient une teneur en cellules humaines d’une pour 10.000. En raison des réglementations, le développement des embryons a été stoppé au bout de 28 jours.

Breakthrough as scientists grow sheep embryos containing human cells. How close are we to being able to tailor genetically compatible organs inside animals? https://t.co/t7cbqYQ9Im #genomics #healthtech pic.twitter.com/KJYRfpkN2P— Julia Margo (@jules_margo) February 20, 2018

Selon les chiffres de l’Agence de la biomédecine, plus de 22.600 patients étaient en attente d’une greffe en 2016. Seuls 6.000 ont pu être sauvés grâce à une transplantation d’organes.

Des questions éthiques

Ces recherches posent des questions éthiques. Et pour cause, les chercheurs doivent s’assurer que les cellules humaines ne soient pas majoritaires dans certains organes afin de conserver la distinction entre l’humain et l’animal, notamment au niveau du cerveau ou des organes reproducteurs.
Autres problèmes possibles : l’éventuelle transmission de virus via l’ADN de l’embryon animal, ou encore la présence de cellules animales dans l’organe humain. Tout cela pourrait entraîner un rejet de la greffe par le système immunitaire de l’humain receveur, détaille The Guardian.

20minutes.fr
Le 20 février 2018

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