Après un mercato hivernal agité pendant lequel François Kamano a été écarté du groupe des Girondins de Bordeaux à deux reprises, le Guinéen retrouve petit à petit sa place de titulaire. Très remuant lors de la défaite 1-0 de son équipe sur la pelouse du Paris Saint-Germain ce samedi 9 février 2019, le natif de Conakry se sent de mieux en mieux et espère se montrer de nouveau décisif à quatre mois du coup d’envoi de la Coupe d’Afrique des Nations 2019, en Egypte (21 juin au 19 juillet). Avec « Le Syli National », il espère atteindre les demi-finales, voire la finale.
Propos recueillis au Parc des Princes,
RFI: François Kamano, vous avez terminé meilleur buteur des Girondins de Bordeaux à l’issue de la phase aller (huit buts), mais n’avez plus marqué depuis le 5 décembre. Comment vous sentez-vous aujourd’hui ?

François Kamano: Depuis le 5 décembre, beaucoup de choses se sont passées et je ne souhaite pas trop m’exprimer à ce sujet (ndlr : les Girondins de Bordeaux ont refusé deux offres de transfert de Monaco et Watford d'environ 15 millions d'euros, en espérant pouvoir le vendre plus cher. Pendant ce temps, François Kamano a été écarté du groupe à deux reprises en janvier).
Aujourd’hui, je me sens bien. Je reviens petit à petit et je pense que cela s’est vu sur le match car j’ai fait beaucoup d’efforts. Il faut à chaque fois se remettre en question et oublier ce qu’il s’est passé pendant le mercato.

Quels sont vos objectifs pour le reste de la saison avec Bordeaux ?

 

Même si c’était compliqué pour moi ces derniers temps, mon objectif reste le même : je veux figurer parmi les meilleurs buteurs et passeurs de Ligue 1 et j’avais bien commencé. En ce moment, je suis un peu en difficulté mais je vais revenir à mon meilleur niveau. J’en suis capable. Il me manque juste ce petit déclic.

En sélection avec la Guinée, vous êtes en tête de votre groupe des éliminatoires de la Coupe d’Afrique des Nations 2019 et toujours invaincu. Quels objectifs vous fixez vous pour cette CAN en Égypte ?

 

L’objectif c’est d’aller le plus loin possible parce que nous avons l’équipe pour. Je pense que nous serons une belle surprise.

Qu’est-ce qu’une bonne surprise ? Les demi-finales, voire une finale ?

Ce sera les demi-finales ou la finale oui. Il n’y a pas de raison de s’arrêter après nos belles prestations lors de la phase de qualification. Nous sommes confiants parce que nous avons un groupe de qualité. L’objectif, c’est bien d’atteindre les demi-finales, et pourquoi pas la finale.

Quels sont vos atouts pour aller au bout ?

Notre force, c’est notre jeunesse. Je suis sûr que cela nous sera bénéfique. Il nous reste à travailler l’aspect mental qui est peut-être notre faiblesse pour aller loin.

D’un point de vue personnel, vous êtes un titulaire indiscutable dans cette équipe. Est-ce que cela fait de vous un leader sur le terrain et dans le vestiaire ?

Oui et cela se voit. Aujourd’hui, je suis l’un des leaders de cette équipe. Je suis arrivé en 2015 donc je suis l’un des anciens. Dans le groupe, nous nous connaissons depuis un moment. Cela pourra nous aider en Égypte.

Par Tom Rossi, RFI
Le 11 février 2019

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Commentaires: 1
  • #1

    Alain (mardi, 12 février 2019 14:54)

    Du courage monsieur le ministre Kissi kaba, tu fais la fierté des guinéens et merci vas encore comme Pascal fundouno