Le consortium singapourien-sino-guinéen décroche les blocs 1 et 2 du gisement de fer guinéen, considéré comme le plus important du continent. Il s’est engagé à construire le Tranguinéen ainsi qu’un port minéralier à Matatong.

Attendue depuis plusieurs semaines, la réattribution des blocs 1 et 2 du gisement de fer guinéen du mont Simandou à la Société minière de Boké (SMB) a été officialisée ce mercredi 13 novembre.

Pour l’emporter, le groupement singapourien-sino-guinéen s’est engagé à exporter son minerai à travers le territoire guinéen – et non pas via le Liberia – en construisant notamment une voie ferrée de plus de 650 kilomètres – le Transguinéen –, ainsi qu’un port en eau profonde sur la presqu’île de Matakong, à quelque 50 km au sud de Conakry, dans un délai de cinq ans à compter de la ratification des conventions.

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Le Transguinéen pourrait être construit par China Railways, avec qui la SMB est déjà en partenariat. Aucune prévision d’investissement n’a été communiquée à cette heure. On ne connaît pas non plus les conditions d’attribution des permis. Le consortium était opposé à l’australien Fortescue.

 

 

Par Christophe Le Bec, Jeune Afrique
Le 13 novembre 2019