Les Chefs d'État africains ont la nostalgie historique des monarchies africaines d'antan. A ce titre, ils essayent dans un syndicat des dirigeants de reproduire à dessein un pouvoir à vie.

Parlons-nous du même sujet en interdisant un 3ieme mandant pour ces Présidents mutants se considèrant dans une Monarchie Baoulé ou du Manding ou encore des Rivière du Sud (dénomination ancienne de la Guinée)?

Sommes-nous vraiment dans le même régime en s'opposant aux ambitions flagrantes de ces présidents se considèrant avoir des attributions divines sur nos peuples, leurs biens et leurs richesses ?

Disons que nous menons tout simplement un "Dialogue des sourds". Venons-en aux cas de Pr Alpha CONDE et de Mr Alhassane Ouattara. Pendant que nos peuples dénoncent le 3ème mandat, son sérénissime CONDE 1er et le Sieur Ouattara pensent à l'avènement de leur règne (pouvoir) éternel.

Si le premier sujet est limité dans la durée réglementaire du fait de la constitution, le second s'inscrit dans l'utopie de demeurer au pouvoir "Advitam Eternam".

Le bonus qu'ils accordent aux gouvernés est la description millimétrée de leur obsèque le jour venu, en imaginant la population se prosterner devant leur dépouille mortelle avec les larmes de crocodiles dont ils s'en moquent éperdument.

Toute la gouvernance déployée dans nos pays est assimilable à celle de la cour du "Roi Peto". Ils pensent être et demeurer les seuls souverains qui décident de tout avec désormais un droit de vie ou de mort sur l'ensemble des citoyens de nos pays avec le risque majeur de se retrouver face aux rouleaux compresseurs en ayant le culot de s'opposer au pouvoir volé et usurpé au peuple.

Ils attendent toujours d'être lâchement servis, vénérés et aveuglement obeis en posant dans une posture ostentatoire. Ils sont atteints de l"incurable mégalomanie de présidence à vie en tant que "Dieu vivant sur terre". Un syndrome grandissant grâce aux soutiens inconditionnels des valets de la cour fabricant le culte de personnalité du monarque de cette nouvelle monarchie Guinéenne et ivoirienne.

Cette monarchie sans limite prend naissance de toute pièce depuis le 1er jour du 2ème mandat permettant l'accession accidentelle à la magistrature suprême de notre chère Guinée en se focalisant sur le cas du PRAC.

Elle est nourrie, entretenue, enracinée par les despotes et membres de sa famille, sa belle famille, les imposteurs et les partenaires d'affaires. Ce sont des grands affairistes au dépend des biens et des ressources de notre nation orpheline de bons défenseurs de ses intérêts.

Le peuple subit les effets pervers et les méfaits de ladite monarchie interdite, gouvernée par un souverain lâche, peureux et véreux. Le peuple s'habitue à accepter, à supporter tout, à s'acclimater et finit par s'installer dans le moule d'une vie de routine et de servitude qui lui a été imposée bon-en, mal-en. Une monarchie, qui ne dit pas son nom, grandissante sous le son des guitarres, des clarinettes, des ensembles instrumentales et des griots de la 25è Heure.

Le peuple souverain est peu à peu anéanti, tapi aux oubliettes, et devenu une simple marionnette et l'ombre de soi-même. Il s'use aux ordres infâmes du monarque puis finit par être moribond, sans odeurs, sans saveurs (manque d'estime de soi), ni d"échos.

Totalement imperceptible, le peuple s'efface, disparaît, prend forme et corps pour répondre et satisfaire les besognes et les caprices de sa majesté usurpateur des voix d'électeurs.

Les plus calculateurs de la cour parmi les sujets cherchent un cordon de survie en s'activant autour et dans le palais, garantissant leur bien-être et celui de leur famille en s'investissant de toute leur force pour faire perdurer la pensée royale du monarque, qui reste cependant toujours insaisissable et insatiable.

La population est ainsi dépourvue de son intelligence, de sa sève nourricière, son autorité, son inventivité et de toute son audace. Le peuple finit par se résigner à tout subir. Il est éteint, envoûté  entaché, et attaché dorénavant à la misère au détriment de la lutte pour sa liberté et son bien-être. Des citoyens vaincus par l'hypocrisie, fatalisme, la facilité à toute chose et la résignation à toute lutte pour l'indépendance. Désormais, c'est sauve qui peut, chacun pour soi. Personne pour le peuple. C'est cela le reflet de mon peuple présentement. Ma chère Guinée.

Les Guinéens ne méritent pas cette vie miserable, dans laquelle ils végètent. Toute sa productivité et ses forces productives sont consacrées et devolues, à travers un guichet unique, à la seule volonté et plaisir de sa majesté CONDE 1er. Dans le jargon institutionnel du moment, il préfère être qualifé de Dictateur. Ce n'est qu'un masque. Il est tout simplement un MONARQUE dont la tête est couvée dans la bulle de la Monarchie.

Pour faire semblant d'être de notre ère, sous le climat de la "démons-cratie", le monarque organise toutes les élections en temps réel, il les gagne toujours avec un score à la "Poutine". Il fait ratifier tous les textes des Droits Humains Internationaux. Il est le meilleur élève parmi les signataires des résolutions internationales, et le plus éloquant pour les discours conventionnels. Il est le représentant recherché par les institutions pour arbitrer et négocier la paix entre les pays en conflit. Ce pendant, il n'applique point de règles, ni aucun des principes d'OR de la bonne gouvernance ou de la democratie lorsque son régime en est directement concerné.

Il se considère investi par les Dieux en endossant la forme humaine tant il se sent indétrônable. "Rappelez-vous de son regard lorsque notre Feu Maître Kelefa SALL", autrefois Président de la cour constitutionnelle, lui rappelais les principes cardinaux prévus par la loi en tant qu'attribution du Président de la République. C'est là qu'il promet de le sacrifier dès qu'il sera enraciné sur son trône. Nul n'a le droit de croiser le regard du Monarque CONDE 1er au moment de son humilité naturelle!! Non personne ! Il est l'incarnation du Dieu Vivant.

Pourquoi parler du 3ieme mandat présidentiel à un Monarche qui snobe le peuple et trace son chemin pour un pouvoir à vie.

Il ne se sent pas concerné par toutes les revendications liées aux élections présidentielles. Le monarque règne à vie, il ne préside pas. Les changements constitutionnels sont des divers éphémères et des chimères pour lui.

Sa grande surprise sera celle d'un poussin lorsqu'il se retrouve en l'air emporté par l'épervier. Il sent d'abord un vent soufflé autour de lui qu'il banalise, puis un brouillard et c'est parti, il est dans l'air emporté par sa naïveté. Son centre de gravitation lui échappe. Son destin est scellé. C'est le destin qui est réservé aux leaders qui trahissent la nation.

Il faut démontrer cette monarchie naissante en Guinée. La jeunesse guinéenne est encore compétente et capable de renverser la situation à travers un soulèvement populaire. Il faut instaurer une insurrection en Guinée à partir de la base, allant des districts jusqu'à la préfecture. Dans chaque région jusqu'au niveau national en impliquant la jeunesse de Conakry et celle du Kaloum. La jeunesse de boulbinet, Sandervania, Teminetaye, Korontin, Koulewondy, Sanfil, tombo pour ne citer que ceux ceux-là. Les plateformes actives, les associations, la société civile, les partis politiques (BL, UFR, UFDG, PADES, PEDN) étant bien constitués et forts, enclenchons un mouvement d'ensemble bien concerté de toutes les couches de la Guinée en ayant un seul mot d'ordre : PAS DE TROISIÈME MANDAT.

L'unique objectif des souverainistes doit-être : Empêcher les prochaines élections tant que Mr Alpha CONDE ne déclarera pas publiquement son désistement pour un nouveau mandat.

A defaut, dès le 18 septembre, nous :

* Lancerons le mot d'ordre d'une révolution en Guinée sous forme de transition démocratique en passant par un état de désobéissance civile bien soutenue. Mr Alpha CONDE a commis un PARJURE. Il doit partir et subir les sanctions qu'il mérite comme son homologue du Mali, l'ex Président IBK.

* Provoquerons une transition démocratique de courte durée en Guinée, comme au Mali.

Ne nous contentons pas de dénoncer le 3eme mandat, il faut empêcher la tenue des élections du 18 octobre 2020 tant que Mr Alpha CONDE n y renonce pas.

Sachant que les conditions préalables pour une élection libre transparente et crédible impose le nettoyage du fichier électoral, l'Audit du fichier électoral des Guinéens de l'étranger, le recensement des 2 500 000 Guinéens qui ont été exclus de la liste pendant les législatives, la révision de la composition de la CENI et de la cour constitutionnelle. La libération des prisonniers politiques.

* Garantirons l'intégrité morale et professionnelle des structures impliquées dans la validation des résultats des URNES avant les élections présidentielles pour empêcher le détournement de nos VOTES. Retenons le :

Ce ne sont pas les votes qui comptent, mais la structure qui compte et valide les votes....

Debout Peuple de Guinée, Peuple d'Afrique, pour defendre ta souveraineté, comme le peuple Malien vient de le concrétiser le 18 août 2020.

Si Mr Alpha CONDE beneficie d'un 3ème Mandat en Guinée, ce sera un signe de MALEDICTION pour notre génération.

Sois 25 ans de recul de la démocratie, et 50 ans de combat pour l'avènement de la démocratie voués à l'échec en Guinée.

* Sacrifions nous, jeunesse de Guinée, pour consolider l'elan de changements politiques et économiques en cours en Guinée.

 

A bon entendeur salut.

Dr Gouly CISSE

Activiste au sein du FNDC France

 

Fondateur de la plateforme "UNIS 2020"

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