La quête de l'or a été fatale pour au moins quatre personnes après l'éboulement d'une galerie guinéenne dimanche.

 

Au moins quatre personnes dont une fillette de deux ans et sa mère ont été tuées samedi dans le nord-est de la Guinée dans un éboulement sur un site aurifère, a-t-on appris dimanche auprès de sources locales et de la gendarmerie.

 

«Au moins quatre personnes ont péri dans un éboulement de terrain sur une mine d'or dans la sous-préfecture de Kintinian, dans la région de Siguiri (nord-est) samedi soir», a affirmé à l'AFP Mamadi Magassouba, un notable de Kintinian.

 

Le bilan de l'éboulement a été confirmé par la gendarmerie et un agent de la Croix-Rouge locale.

 

Les quatre victimes comprennent une maman et sa fillette de deux ans. Deux blessés ont également été conduits à l'hôpital de Siguiri, une ville située à environ 600 km de la capitale Conakry, selon les mêmes sources.

 

«Les victimes travaillaient dans une ancienne mine d'or interdite d'exploitation en raison des risques d'éboulement qu'elle présentait» à cause de fortes pluies, «mais les gens se cachaient pour aller dans les galeries», a indiqué l'agent de la Croix-Rouge.

 

Au moins 17 orpailleurs clandestins avaient été tués en février dans une mine près de Niorassoba, à quelque 35 km de Siguiri.

 

Les éboulements sur des sites aurifères sont fréquents et souvent meurtriers en Guinée. Les mineurs clandestins viennent, outre la Guinée, du Mali, du Sénégal, du Burkina Faso, du Liberia et de Côte d'Ivoire.

 

La région de Siguiri compte à elle seule plus de 20.000 orpailleurs, selon des sources officielles.

 

Bien que le sous-sol de la Guinée regorge de minerais (bauxite, diamant et or), la majorité de la population est confrontée à d'importants problèmes de survie quotidienne.

 

24h

 

Le 29 juillet 2019

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