Elections législatives : Les menaces de Cellou

Politiquement mal en point au pays, Cellou Dalein Diallo a repris la promenade. Dans un élan de faire échouer la démarche entreprise par le Président de la République, pour la relance du dialogue, le leader de l’UFDG est en tournée dans la sous-région pour marquer son engagement de salir la réputation de son ‘’pays’’. On le sait, ‘’salir la réputation du Président de la République, c’est salir la réputation du pays’’. Et le leader de l’opposition radicale ne désarme pas, malgré la main tendue du Chef de l’Etat dans l’intérêt de la nation.

Après avoir berné sa communauté à Abidjan, le leader à étiquette communautaire menace le régime Condé au Togo, « Si les conditions ne sont pas réunies, on empêchera la tenu de cette élection », promet-il au micro de la presse togolaise. Sans doute hanté par la fraude massive mise en place par son écurie lors de la présidentielle de 2010, Cellou accuse le Pr Alpha Condé de vouloir organiser la fraude pour avoir la majorité au parlement, « Notre crainte, c’est que le Président Alpha Condé veut faire un hold-up électoral puisqu’il n’a aucune chance pour avoir la majorité, dont il a besoin pour contrôler la future Assemblée nationale. Donc, il veut utiliser la fraude à travers des actes qu’il a commencé par poser, à savoir la modification des rapports de force sur le plan politique, mais aussi la violation des droits de la République et du code électoral », déclare Dalein.

On comprend alors que l’offensive politique de l’opposant historique, devenu Président de la République de Guinée, fait grincer les dents du chef de fil de l’opposition radicale. Cellou Dalein Diallo semble rassuré qu’il ne maitrise rien, et qu’il suffit d’un claquement de doigts du Pr Alpha Condé, pour que l’opposition change de couleur.

Partout où Cellou passe actuellement, il déclare que le Président de la République pour assurer démocratique entreprise par la Guinée. Malheureusement pour lui, ceux à qui il s’adresse souvent, sont conscients que le candidat malheureux de la présidentielle et son parti, sont en perte de vitesse.

Mohamed Bah

Conakryexpress

02/12/2011


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