CRIEF : les dossiers de l’ancien ministre des mines et du DG de la SONAP déjà sur la table du procureur spécial

L’ancien ministre des mines, un de ses conseillers et le directeur général de la SONAP, sont soupçonnés de détournement de fonds et de corruption.

Ces dénonciations ont été portées à la connaissance du procureur spécial près la CRIEF.

Dans une interview accordée à certains médias ce mercredi 13 mars, Aly Touré a annoncé que toutes ces deux procédures suivent leur cours normal devant cette juridiction chargée de lutter contre les crimes économiques et financiers.

« Ce ne sont pas des plaintes, mais des dénonciations. Et je confirme que je les ai reçu à mon parquet. Moi je travaille en équipe avec tout mes substituts, dès que j’ai vu dans mon parapheur je les ai informés et on s’est réuni. Nous avons analysé les deux dénonciations et j’ai cru devoir saisir des entités pour des enquêtes préalables parce que ce ne sont que des dénonciations. Il faudrait que j’ai des pièces probantes pour engager mes poursuites. Comme nous sommes en partenariat avec l’agence de lutte contre la corruption, j’ai saisi cette entité et le secrétaire exécutif m’a fait savoir qu’ils sont aussi saisis de ces situations… Pour le cas des cadres du ministère des mines, le ministre et son conseiller, l’agence m’a transmis les résultats de ses investigations. Dans ce dossier, lorsque j’ai analysé et j’ai trouvé qu’il y a matière à poursuivre, j’ai saisi immédiatement la chambre d’instruction suivant réquisitoire introductif en date du 27 février 2024, actuellement ce dossier est en train d’être instruit devant la chambre de l’instruction de la CRIEF. Quant au dossier concernant le DG de la SONAP, j’avais déjà un rapport préalable à l’intention du garde des sceaux…et à l’heure où je vous parle l’agence nationale de lutte contre la corruption est en train de finaliser son enquête pour m’envoyer les résultats à l’issue desquels je vais engager des poursuites s’il y a matière à poursuivre. Donc, on est à cette étape dans ces deux (2) dénonciations. Il n’est nullement cas que ces deux procédures de dénonciations soient classées sans suite. Quand le ministère public entreprend une telle mesure, il a l’obligation d’informer celui qui a déposé ces dénonciations du classement sans suite de la dénonciation », s’est-t-il exprimé.

 

Mosaiqueguinee.com

 

Le 14 mars 2024

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