Je condamne avec la plus grande fermeté l’enlèvement, par des individus cagoulés, d’Elhadj Adama Keïta, âgé de 75 ans, père du journaliste d’investigation en exil Mamoudou Babila Keïta, à l’aube de ce lundi 29 septembre 2025 à son domicile de N’Zérékoré.
Je suis indigné de voir qu’un vieil homme à la santé précaire soit ainsi kidnappé en raison des prises de position politiques de son fils.
Je dénonce cette nouvelle dérive qui inaugure un modus operandi d’une extrême gravité : s’attaquer aux parents à défaut de mettre la main sur le fils en exil. En ciblant la famille de Mamoudou Babila Keïta, la junte persiste dans sa folie liberticide, son cynisme et sa cruauté.
Cet acte est non seulement une violation flagrante des droits humains, mais aussi un signe supplémentaire de la barbarie dans laquelle sombre la transition en Guinée.
Aucun régime ne peut se prévaloir d’autorité et de légitimité lorsqu’il s’en prend au père pour punir ou faire chanter le fils.
J’exige la libération immédiate d’Elhadj Adama Keïta et rends la junte seule responsable de tout ce qui arrivera au vieil homme.
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