Après six mois de discussion, le gouvernement guinéen valide la convention pour l’exploitation des blocs 1 et 2 du mont Simandou par le consortium SMB-Winning. Montant estimé de l’investissement : 14 milliards de dollars.

 

Le conseil des ministres de la Guinée vient d’adopter la « convention de base » pour l’exploitation des gisements de minerai de fer des blocs 1 et 2 du Mont Simandou par le consortium sino-singapouro-guinéen SMB-Winning. Il autorise, par la même occasion, sa signature qui devrait intervenir au début de la semaine du 8 juin.

 

Annoncé le 13 novembre 2019, l’octroi à SMB-Winning de deux des quatre blocs du plus important gisement de fer du continent, isolé à quelque 800 km à l’Est de Conakry, suscite l’espoir de voir ce projet extractif décoller enfin.

 

Après plus de deux décennies de tractations infructueuses avec les groupes Rio Tinto et Chinalco – toujours cotitulaires des blocs 3 et 4 de Simandou -, ainsi qu’avec BSGR et le brésilien Vale, anciens partenaires pour l’exploitation des blocs 1 et 2, l’exportation du fer guinéen n’a jamais débuté. Même si des travaux d’exploration ont été menés.

 

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Le conflit autour des accusations de corruption à l’encontre de BSGR, propriété de l’homme d’affaires Franco-israélien Beny Steinmetz, qui a duré une décennie, et s’est soldé en février 2019 par un accord à l’amiable entre le milliardaire et la Guinée, facilité par l’ex président français Nicolas Sarkozy. Ce qui a permis la réattribution des blocs 1 et 2 à un autre consortium minier.

15,5 milliards de dollars de revenus pour l’État

 

Lire la suite sur Jeune Afrique, Par Christophe Le Bec

Le 5 juin 2020

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