La mort tragique d'un jeune étudiant ivoirien âgé d'une vingtaine d'années en Guinée crée actuellement une polémique dans la capitale guinéenne, les circonstances de sa mort n'ayant toujours pas été élucidées, a-t-on appris de sources sanitaires.

Etudiant en sixième année de médecine à l'Université Gamal Abdel Nasser de Conakry (la plus grande université de Guinée), la victime, Ulrich Yobouet Assui Junior, aurait été touchée par une balle mercredi soir au niveau du crâne à Hamdallaye, dans la banlieue de Conakry, suite à une altercation entre des jeunes élèves manifestants et les forces de l'ordre.

Si certains témoignages accusent les forces de l'ordre, qui auraient tiré une balle en l'air, d'autres témoignages expliquent la mort du jeune par un accident provoqué par le passage d'un pick-up.

Toujours est-il que l'étudiant a succombé à ses blessures, malgré l'intervention et les soins intenses reçus à l'hôpital d'amitié sino-guinéen, situé à Kippé.

La mort de ce jeune étudiant a suscité de vives condamnations de la part des étudiants ivoiriens en Guinée.

Interrogé par les médias locaux, le président de l'amicale des élèves et étudiants ivoiriens en Guinée, Koffi Kouassi, a regretté la mort de son compatriote dans des situations déplorables.

Il a exprimé sa tristesse et sa désolation face à cette mort tragique d'un jeune innocent venu en Guinée simplement pour faire ses études supérieures en médecine.

Il a invité les autorités politiques et judiciaires à faire en sorte que la lumière soit faite sur la mort de l'étudiant ivoirien et que le coupable soit identifié et puni comme il se doit.

"Nous sommes venus en Guinée pour étudier et c'est dommage qu'on puisse tuer quelqu'un avec une telle banalité", a déclaré Kouassi Koffi, avant d'ajouter que le président guinéen Alpha Condé, qui est en même temps président de l'Union africaine (UA), doit s'impliquer personnellement pour que justice soit faite.

Pour l'instant, le gouvernement guinéen et l'ambassade de Côte d'Ivoire en Guinée n'ont pas réagi à cette nouvelle.

Les membres du Réseau des communautés estudiantines africaines en Guinée (RECEAG) se sont fortement mobilisés autour de cette affaire.

Agence de presse Xinhua
Le 8 décembre 2017

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Commentaires: 1
  • #1

    Boya (mercredi, 13 décembre 2017 13:29)

    Que justice soit faite et maintenant. Pas de pitié dans ça