CONAKRY-La famille du défunt est formelle ! Elhadj Ibrahima Sow (68 ans) est décédé des suites de tortures qu'il aurait subies à la maison centrale de Conakry, où il était en détention provisoire. Ce que dément le ministère de la Justice, qui parle d'une mort naturelle occasionnée par le "diabète".
Alors que la polémique enfle sur les circonstances de la mort de ce sexagénaire arrêté à son domicile au quartier Carrière en octobre dernier, en marge des violences postélectorales, les autorités ont annoncé ce mercredi 18 novembre 2020, l'ouverture d'une enquête.

C'est le procureur de la République près le tribunal de première instance de Kaloum qui a été instruit d'ouvrir une information judiciaire pour déterminer les causes et circonstances exactes de la mort de M. Ibrahima Sow, avec le concours de sa famille et de toutes les bonnes volontés.

Ce prisonnier est décédé dans la nuit du mardi 17 novembre 20, à l'hôpital Ignace Deen. Des traces de tortures auraient été retrouvées sur son corps, selon sa famille. Une thèse démentie par les autorités.

Alors que les organisations de défense des droits humains demandent des comptes au gouvernement, reste à savoir si l'enquête annoncée a une chance d'aboutir. C'est la grosse interrogation, d'autant plus que le défunt a inhumé ce mardi sans qu'une autopsie ne soit effectuée sur son corps.

 

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Le 18 novembre 2020

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