THEME : FORUM DE LA DIASPORA GUINEENNE TENU A CONAKRY LES 24 ET 25 JANVIER 2018

Rôle et place de la diaspora dans le développement économique de la Guinée

PROJET DE CREATION DU HAUT CONSEIL DES GUINEENS DE L’EXTERIEUR

Projet vieux de 19 ans

 

Initié par Feu Ahmed Tidjani CISSE ancien député à l’Assemblée Nationale, président de la commission Educatioin, Santé, Arts, Jeunesse et Sports

Et  Monsieur Racine BAH, ancien professeur à l’université de Conakry.

A travers cette contribution, je rends hommage à leur travail.

Mesdames et messieurs les officiels

 

Madame Fatou DIALLO, chef de mission OIM- Guinée,

Mesdames et messieurs les délégués des pays invités,

CHERS COMPATRIOTES ET AMIS DE LA GUINEE,

C’est un honneur et défi pour notre communauté des guinéens de l’extérieur de saisir enfin cette grande opportunité de la main tendue du gouvernement guinéen aux compatriotes vivant à l’extérieur de la Guinée. 

LA CREATION DU HAUT CONSEIL DES GUINEENS DE L’ETRANGER NOUS REJOUIT A PLUS D’UN TITRE

Nous remercions le Président de la République, le Professeur Alpha CONDE, pour la tenue de ce premier forum en Guinée. Nous remercions également notre ambassadeur, Son Excellence Amara CAMARA et l’ensemble de la représentation diplomatique pour leur engagement et pour leur soutien à notre communauté.

Chers compatriotes, 

L’analyse objective de la situation  socio-économique de notre pays nous interpelle et nous amène à affirmer que le développement de la Guinée pourrait connaître une plus grande accélération si le paramètre capital humain de la diaspora était réellement pris en compte. Ce facteur déterminant de la nation est et reste ses ressources humaines de l’extérieur. De ce fait, nous devons œuvrer pour notre propre implication dans tout le processus de développement de notre pays. Si l’objectif réel du Haut Conseil des Guinéens de l’Etranger en cours de construction est de soutenir les guinéens vivant à l’étranger, cela pourrait être profitable à notre solidarité d’abord dans les pays où nousz résidons pour constituer une force et être respectés dans les pays qui nous accueillent.

Ensuite pour être écouté dans notre pays d’origine qui est la Guinée.

Près de  60 ans d’indépendance de la Guinée, notre pays peine toujours à se hisser au niveau des pays émergents.On se rend compte aujourd’hui que la qualité de nos rapports avec le pays reste incontournable, car nous sommes très nombreux à l’extérieur de la Guinée (approximativement plus de 5 000 000 à œuvrer pour ce pays).

La valeur économique que peut drainer la diaspora en Guinée est considérable et non négligeable.

Il est temps, mesdames et messieurs de changer de mentalité et de promouvoir une nouvelle politique qui accorde une plus grande place aux guinéens vivant à l’étranger.Nos dirigeants doivent faire preuve de qualités exceptionnelles, de tact et d’intelligence pour capitaliser de façon rationnelle les forces que nous pouvons mettre au service du développement harmonieux de notre pays. Il convient donc de faire une référence à notre passé et l’assumer. Les traumatismes douloureux vécus à certains moments de notre histoire ont contribué à compliquer les relations entre guinéens de là-bas et guinéens d’ici. Parmi ces conséquences le plus souvent liées au quotidien de la vie, l’aspect économique et l’exode massif des jeunes vers d’autres pays.

Aujourd’hui, une exigence s’impose à nous pour éviter de répéter les erreurs du passé en tirant les leçons appropriées.

La réflexion que nous posons aujourd’hui est celle de faire participer les guinéens de l’extérieur au développement national. Cette question est porteuse d’espoir mais reste un défi majeur pour la Guinée.

Chers compatriotes, il est urgent de surmonter définitivement les pesanteurs du passé, les incompréhensions des uns et l’égoïsme parfois démesurée des autres vis-à-vis de leurs frères et sœurs vivant à l’extérieur.

L’ACEPTATION DE LA DIFFERENCE DE L’AUTRE DEVIENT UN IMPERATIF POUR QUE NOUS TRAVAILLIONS ENSEMBLE DANS L’INTERET SUPERIEUR DE LA GUINEE ;

Les difficultés que nous évoquons ici se situent essentiellement au niveau des cadres et des politiques qui, par leur comportement, font naître l’injustice et les frustrations qui caractérisent la vie de notre société. Nous sommes donc face à un problème d’une gravité exceptionnelle qui perdure avec la responsabilité historique des cadres et politiques de notre pays.

Il es temps que les acteurs de la société civile s’organise davantage pour faire entendre leurs voix et montrer leur différence en mettant en exergue nos valeurs communes que sont la fierté, le respect de la considération de l’autre, le patriotisme et la créativité.

Il nous faudra beaucoup de détermination pour briser en nous les chaînes des démons de la haine avant d’opérer la transformation de notre société qui instaurera un nouvel ordre de vrai dialogue et de justice.

Aussi, pour mieux capitaliser les ressources de nos compatriotes vivant à l’étranger, nous devrions réfléchir pour la création d’une banque d’investissement ou de dépôt pour encourager les transferts.

Ce sont là, toutes les conditions qu’il faut réunir pour nous permettre de construire et développer notre pays sans aucune forme de discrimination, ni politique, ni socio-économique, ni ethnique.

Notre ambition doit être de bâtir une communauté des guinéens de l’extérieur plus viable et capable d’insuffler une dynamique pour un renouveau guinéen et pour un soutien plus efficace au développement national.

 

VIVE LA COMMUNAUTE GUINEENNE DE France

VIVE LES GUINEENS DE L’ETRANGER

VIVE LA GUINEE

CISSE Campel

Email : centralalternacepub@yahoo.fr
Le 2 février 2018

 

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