Dans la nuit de mardi à mercredi, plusieurs migrants ainsi qu'un militaire de l'opération Sentinelle se sont accidentellement blessés au cours d'une mission d'observation menée conjointement par des militaires et des agents de la police aux frontières de Menton.

Aux alentours d'une heure du matin, dans la nuit de mardi à mercredi, une mission d'observation menée conjointement par la police aux frontières et des militaires de l'opération Sentinelle aux abords de l'autoroute A8 sur la commune de Roquebrune-Cap-Martin, a été entachée d'un accident.

 

Accompagnés d'un officier de police judiciaire ainsi que des agents de la police aux frontières, des militaires de l'opération Sentinelle tentaient de repérer les "nouveaux points de passage des migrants sur un secteur escarpé et dangereux surplombant l'autoroute A8" lorsque l'un d'eux aurait glissé.

 

Un militaire du 4ème régiment de chasseurs de Gap, âgé de 23 ans, a glissé, se blessant légèrement à la hanche. Le bruit de sa chute a occasionné un mouvement de panique.

 

Effrayés par le bruit, six migrants ont pris la fuite et sont tombés dans une buse d'évacuation d'eaux pluviales, situées quelques mètres plus bas.

 

Suite à cet accident, une équipe d'une vingtaine de pompiers spécialisés dans les interventions en milieu difficile s'est rendue sur place pour porter secours aux victimes.

 

Le militaire a été évacué vers le centre hospitalier la Palmosa à Menton en état d'urgence relative. Il est ressorti vers midi après avoir reçu des soins.

 

Parmi les migrants blessés, vraisemblablement originaires du Maroc et du Nigéria, quatre d'entre eux ont été transférés au centre hospitalier Pasteur à Nice pour diverses fractures, dont un en urgence absolue pour un traumatisme abdominal. Le dernier a été transféré au centre hospitalier La Palmosa.

 

L'incident est survenu dans le cadre d'une opération "de détection et d'observation des nouveaux points de passage à la frontière".

 

"Ces opérations d'observation se déroulent depuis deux ans et sont toujours encadrées par un officier de police judiciaire. Elles servent à détecter les nouveaux points de passage des migrants. En aucun cas, il n'y a eu de poursuite avec les migrants", précisent encore les militaires.

 

PAR G. B.-B. - nicematin.com
Le 25 octobre 2017

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