C’est vraiment dommage ! Il ne faudrait pas se voiler la face en ce qui concerne aujourd’hui la partialité de certains journalistes guinéens dans le traitement de l’information.
Bon nombre de sites d’information sont taxés de nos jours de « sites alimentaires », eu égard à leur partialité, à leurs prises de position, soit en faveur du pouvoir, de l’opposition ou d’un nanti, contrairement à ce que prône la déontologie journalistique.
Tel a été le constat dans la journée du mercredi 25 novembre. L’opposition dans sa frange pilotée par l’UFDG avait appelé à une manifestation pacifique pour revendiquer « la reconnaissance de sa victoire ». Sur la toile des informations concernant la manifestation ont commencé à être relayées dans les environs de 11 heures.
Des informations  qui faisaient état tantôt  du fait que la manifestation n’est pas suivie, tantôt qu’elle est partiellement suivie ou encore, qu’il y’a des échauffourées qui sont signalées par endroits.
Avec de telles attitudes qui se sont amplifiée entre les élections législatives du 22 mars et les présidentielles du 18 octobre dernier, nombreux sont les internautes qui ont été sevrés de la bonne information pour des raisons purement et simplement mercantiles. Des comportements qui décrédibilisent ces derniers temps la presse guinéenne dans sa généralité même si, d’autres vous diront qu’ils ont diffusé l’information de la zone visitée par leurs équipes.
Des efforts sérieux de déontologie sont à faire pour éviter l’achat des consciences, comme le font déjà certains politiciens guinéens.

Pivi BILIVOGUI pour GCO
GuineeConakry.Online
Le 26 novembre 2020
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