Lorsque la Guinée prend son indépendance en votant « Non » au référendum proposé par le Général De Gaule en 1958, elle devient un exemple pour les mouvements de libérations africains. Le premier régime, dirigé par le président Ahmed Sékou Touré, est une figure de proue du panafricanisme, portant le combat de la décolonisation puis de l’unité africaine jusqu’aux plus hautes instances internationales. Mais aujourd’hui, cet héritage, s’il fait la fierté des Guinéens, pose problème en raison des crimes commis par le régime répressif de la première République. Historiens, journalistes, militants, plusieurs voix s’élèvent aujourd’hui pour dépassionner le débat.

 

 

RFI, par Carol Falade
Le 25 mai 2002

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