Un an avant le terme du second mandat d’Alpha Condé, premier président du pays élu démocratiquement, le pouvoir orchestre une campagne en faveur d’une modification de la Constitution et d’un troisième mandat présidentiel, dans un pays où les contre-pouvoirs ont été affaiblis.

La lecture des articles est réservée aux abonnés.

Ce qui n’était auparavant qu’un murmure de courtisans est désormais une propagande d’État. Tendues entre les arbres, des affiches enjambent les rues de Kaloum, le centre-ville de la capitale Conakry, vantant l’adhésion des Guinéens à un obscur projet de « nouvelle Constitution » surgi du néant.

Par Fabien Offner, Mediapart
Le 25 avril 2019

Écrire commentaire

Commentaires: 0