«S'il te plaît, bébé, ne t’inquiète - pas. Ne sais-tu pas qui je suis ?»

«S'il te plaît, bébé, ne t’inquiètepas. Ne sais-tu pas qui je suis ?»

 

Toujours est-il que la jeune femme se serait retrouvée face à lui, nu, émergeant de la salle de bain. Se confondant en excuses, et se cachant les yeux (elle est très croyante selon ses proches), elle aurait tenté de rebrousser chemin quand DSK l’en aurait empêchée, la saisissant par la poitrine et l’entraînant vers le lit. Les draps blancs tachés de sang auraient été photographiés par la police. Nafissatou Diallo dit qu'elle a essayé toutes les tactiques pour dissuader son agresseur. Elle aurait notamment lancé: «Mon manager est dans le couloir» -alors qu’il n'y était pas-, mais le politique n’aurait pas eu l’air effrayé. Elle aurait aussi essayé de l’apitoyer en lui expliquant sa situation, qu’elle ne pouvait se permettre de perdre son travail. «S'il vous plaît arrêtez. J'ai besoin de mon travail, je ne peux pas perdre mon emploi, ne faites pas ça. (…) S'il vous plaît arrêtez! (…)» , aurait-elle supplié. «Non, chérie. Ne t’inquiète pas, tu ne vas pas perdre ton emploi. S'il te plaît, bébé, ne t’inquiète pas. Ne sais-tu pas qui je suis ? Ne sais-tu pas qui je suis ?», aurait-il répondu.

 

Son ADN possiblement retrouvé sur les vêtements de la présumée victime, ses propos rapportés pendant la présumée agression, ses avances à deux réceptionnistes, ou encore sa tentative d’étouffement de l’affaire en proposant de l’argent: les nouveaux éléments de l’affaire d’agression sexuelle aux Etats-Unis mettent DSK en peine.

 

Marie Desnos - Parismatch.com

 

Dix jours après l’arrestation de Dominique Strauss-Kahn, accusé d’agression sexuelle par une femme de chambre du Sofitel de Times Square, à New York, les premiers éléments de l’enquête semblent accuser le désormais ex-patron du Fonds monétaire international (FMI). D’abord, de plus en plus de médias affirment que les échantillons de sperme récoltés sur le col de la chemise de Nafissatou Diallo appartiennent bien à DSK -ceux recueillis dans le lavabo de la chambre du Sofitel et sur la moquette de la suite sont toujours en cours d’analyse. Hier, c’était le site internet Atlantico, qui avait déjà dévoilé en exclusivité la semaine dernière la copie des rapports de police. Il précisait que ces résultats auraient été transmis par la police new-yorkaise aux autorités françaises et qu’ils devaient être rendus publics dans les prochaines heures. Si rien n’a depuis été officiellement confirmé, les chaînes américaines NBC et ABC News, le sérieux quotidien économique américain «The Wall Street Journal» ainsi que France 2 avancent les mêmes informations ce mardi. Si elles étaient avérées, il s'agirait des premières preuves matérielles de l’enquête.

Ensuite, Fox News révèle de nouveaux détails ce mardi, concernant les propos qu'auraient échangés l’économiste français et sa présumée victime. Des sources ont en effet raconté que la femme de chambre de 32 ans avait supplié le socialiste d’arrêter. Ces informateurs ont corroboré le fait qu'elle n'avait aucune idée de qui se trouvait dans cette suite à 3000 dollars la nuit jusqu’à cette agression qui aurait duré «environ 30 minutes». Selon le récit de la jeune mère célibataire résidant dans le Bronx, tel que relaté aux enquêteurs et transmis à FoxNews.com, elle serait entrée dans la chambre après avoir respecté le protocole -frapper trois fois en criant «ménage» suffisamment fort, sonner à la porte puis entrer. En outre, le site souligne que les clients sont censés quitter leur chambre à midi, et que DSK n’avait effectué aucune demande de «départ tardif», ce qui a pu conforter l’employée dans l’impression que la chambre était vide. D’autant qu’un employé de service d'étage aurait également constaté que la pièce était inoccupée quelques minutes avant l’arrivée de sa collègue. Au vu de ces éléments, les enquêteurs estimeraient que l'homme aurait pu se «cacher» intentionnellement dans le but de coincer sa proie.

 

«S'il te plaît, bébé, ne t’inquiètepas. Ne sais-tu pas qui je suis ?»

 

Toujours est-il que la jeune femme se serait retrouvée face à lui, nu, émergeant de la salle de bain. Se confondant en excuses, et se cachant les yeux (elle est très croyante selon ses proches), elle aurait tenté de rebrousser chemin quand DSK l’en aurait empêchée, la saisissant par la poitrine et l’entraînant vers le lit. Les draps blancs tachés de sang auraient été photographiés par la police. Nafissatou Diallo dit qu'elle a essayé toutes les tactiques pour dissuader son agresseur. Elle aurait notamment lancé: «Mon manager est dans le couloir» -alors qu’il n'y était pas-, mais le politique n’aurait pas eu l’air effrayé. Elle aurait aussi essayé de l’apitoyer en lui expliquant sa situation, qu’elle ne pouvait se permettre de perdre son travail. «S'il vous plaît arrêtez. J'ai besoin de mon travail, je ne peux pas perdre mon emploi, ne faites pas ça. (…) S'il vous plaît arrêtez! (…)» , aurait-elle supplié. «Non, chérie. Ne t’inquiète pas, tu ne vas pas perdre ton emploi. S'il te plaît, bébé, ne t’inquiète pas. Ne sais-tu pas qui je suis ? Ne sais-tu pas qui je suis ?», aurait-il répondu.

 

Des proches de DSK auraientproposé de l’argent contre son silence

 

Elle aurait ensuite réussi à le repousser, mais en courant vers la porte, elle aurait glissé sur un sac en papier et serait tombée à genoux. C'est à ce moment-là que Strauss-Kahn serait venue derrière elle et l'aurait forcée à lui pratiquer une fellation, toujours selon les sources de FoxNews.com. La femme de chambre aurait finalement échappé à son supposé agresseur en le poussant dans l’armoire, qui était ouverte. Selon certaines sources, l’ancien ministre aurait d’ailleurs une balafre sur son dos. Nafissatou Diallo aurait alors couru dans le couloir de service, à l'étage, où ses collègues l’auraient trouvée tremblante et inconsolable. Dimanche déjà, le site du «Daily Beast» avait indiqué qu’elle avait été retrouvée dans un état traumatique juste après les faits présumés, crachant et essayant de vomir. Que ce soient ses collègues, ses amis ou sa famille, tout le monde décrit la trentenaire comme une femme réservée, gentille, une employée modèle et une mère attentive. Là encore, des sources soulignent qu’elle ne boit pas, ni ne fume, et qu’elle se précipite chez après le travail pour s’occuper de sa fille de quinze ans. Toujours de même source, Dominique Strauss-Kahn aurait également fait des avances à deux réceptionnistes au cours de son bref séjour de 24 heures. La première, à son arrivée -il aurait saisi et massé sa main et l’aurait invitée à monter dans sa chambre, ce qu’elle aurait décliné-, la seconde le soir même, en appelant la réception et en essayant aussi de la convaincre de le rejoindre. «Venez à l'étage, j'ai une belle chambre, une bonne bouteille de vin», aurait-il insisté. Ce que l’employée aurait aussi refusé.

Dernière information accablante, émanant cette fois du moins sérieux «New York Post», des proches du socialiste auraient secrètement contacté la famille de la jeune fille pour lui proposer de l’argent en échange de leur silence -une somme à sept chiffres aurait été évoquée. Une famille élargie vivant dans un village pauvre de l'ancienne colonie française de Guinée, en Afrique de l'Ouest (la Guinée-Conakry), où aurait grandi Nafissatou au côté d’un père cultivateur qui avait deux épouses, précise RTL. C’est en effet après avoir perdu son mari qu’elle aurait décidé de rejoindre sa grande sœur Hassanatou, à New York, il y a une dizaine d’années -cette dernière l’ayant aidée financièrement à réaliser ce projet. Jusqu’ici, le seul membre connu de la famille de Nafissatou était un restaurateur du Bronx qui s’était présenté comme son frère, avant d’avouer qu’il n’avait aucun lien avec elle. A ce propos, un journal guinéen appelait hier Nafissatou et sa famille à «faire attention», rapporte «Le Parisien»: « La moindre contradiction avec leur notion de parenté peut être exploitée au bénéfice de DSK, prévenait-il. Seul l’avocat de Nafissatou doit s’exprimer en son nom.» Pourtant, le quotidien sénégalais «Walf Fadjri L'Aurore» dit avoir rencontré la mère de la présumée victime, Adja Aïssatou Diallo. Cette dernière serait très choquée de voir sa fille dans un scandale sexuel. «Je n’ai pas mis au monde une mauvaise femme», a-t-elle fait valoir. Elle a confirmé les informations sur son passé (feu son mari, qui était un cousin, sa venue aux Etats-Unis aidée par sa sœur…) Elle a précisé qu’elle s’était remariée l’année dernière avec un Gambien. Le mariage aurait été célébré à Ziguinchor, au Sénégal, où a eu lieu l’interview. Les avocats des deux parties auraient refusé toutes les demandes d’entretiens suite à ces nouveaux éléments.

 

Parismath.com


Écrire commentaire

Commentaires: 0